Le système numérique hébreu est un système de numérotation alphabétique quasi-décimal basé sur le Lettres de l'alphabet hébreu. Ce système a ses particularités car il ne contient pas de notation pour le nombre zéro, ce qui diffère considérablement des autres systèmes numériques anciens et modernes.
Il est intéressant de noter que dans la vie quotidienne en Israël, le système de numérotation traditionnel (basé sur les chiffres de 0 à 9) est utilisé pour des activités courantes telles que l'expression de l'argent, des âges et même des dates. Cependant, le nombres en hébreu Ils sont utilisés dans des contextes spécifiques, comme dans les textes religieux ou le calendrier hébreu.
La valeur symbolique des nombres en hébreu
Dans la culture hébraïque, les nombres n'ont pas seulement une valeur mathématique ou quantitative, mais ils acquièrent une valeur symbolique et spirituelle. Par exemple, le chiffre 1 symbolise l'unité de Dieu (Yahweh), représentant son exclusivité et souveraineté. D'autres nombres, comme 6, représentent le imperfection ou l' péché, tandis que 7 est connu comme le nombre du perfection, indicatif d'un état complet et fini. Par conséquent, l’utilisation de nombres en hébreu peut avoir des implications symboliques au-delà de leur valeur numérique.
En ce sens, les nombres ordinaux et cardinaux en hébreu varient selon le contexte. Vous trouverez ci-dessous plus de détails sur sa prononciation et son écriture.
Prononciation des nombres en hébreu
En hébreu, les nombres sont sexués, ils se présentent donc sous des formes masculines et féminines. C’est l’une des caractéristiques qui rend la langue hébraïque unique en termes de structure numérique.
- Le nombre 1: En hébreu, le chiffre 1 est Aleph et il s'écrit comme א. La prononciation varie selon le genre : au masculin c'est Échad et au féminin achat. S'il s'agit de nombres ordinaux, on dit Rishon (masculin) et Rishonah (femelle).
- Le nombre 2: Le numéro 2 est Pari et est écrit avec le symbole ב. Sa prononciation est shnayim (masculin) et shtayim (féminin) chez les cardinaux, et Sheni (masculin) et shniyah (féminin) en ordinaux.
- Le nombre 3: Ce numéro, représenté par la lettre Gimel (ג), prononcé chlosha (masculin) et shalosh (féminin) sous sa forme cardinale. Pour les ordinaux, on dit shlishi au masculin et chlishit o chlishiyah au féminin.
- Le nombre 4: Le chiffre 4 correspond à la lettre DALET (ד), et sa prononciation varie entre arba'a (masculin) et Arba (féminin) chez les cardinaux. Pour les ordinaux, ce serait rev'i (masculin) et revivre (femelle).
Le système numérique hébreu et sa structure
Le système numérique hébreu n’utilise pas d’ensemble distinct de symboles pour représenter les nombres, comme c’est le cas dans d’autres cultures. Utilisez plutôt les lettres du Alphabet hébreu, en leur attribuant des valeurs numériques. Ce système est basé sur l'attribution de numéros au fur et à mesure de la progression de l'alphabet :
- De 1 à 9 : Elles correspondent aux neuf premières lettres de l'alphabet.
- De 10 à 90 : Les lettres suivantes sont utilisées dans la valeur des dizaines.
- De 100 à 400 : Les valeurs des lettres restantes couvrent des centaines jusqu'à atteindre la dernière lettre de l'alphabet, Tav.
Ce système est quasi-décimal, puisqu'il passe de un à des dizaines, des centaines, etc., mais il n'y a pas de valeur spécifique pour le cero. Cependant, certains chercheurs soulignent que l’absence de zéro reflète la conception hébraïque selon laquelle l’univers n’est pas parti de rien, mais a été créé à partir de quelque chose qui existait déjà.
Grands nombres et notation gématrique
Lorsque les valeurs des centaines sont dépassées, des combinaisons de lettres sont utilisées pour former des nombres plus grands. Par exemple, pour représenter le nombre 1000, la lettre Aleph accompagnée du symbole (׳) qui indique sa multiplication par mille, comme ceci : oui. Cette procédure s'étend aux valeurs plus grandes, telles que 3000 (avec oui) et 5000 (oui).
Un autre aspect intéressant est que le Système de numérotation hébreu est utilisé dans le gématrie, une ancienne technique d'interprétation mystique du judaïsme. En gématrie, chaque lettre a une valeur numérique et, grâce à des calculs, le sens caché des mots bibliques et autres textes sacrés peut être révélé. Ainsi, un sens spirituel est donné aux mots, au-delà de leur sens littéral.
Curiosités du système numérique hébreu
L'une des curiosités de ce système est que, en raison du caractère sacré du chiffre 15, sa représentation avec les lettres est évitée. L'iode y He (ce qui fait 15), puisque ces lettres sont utilisées pour abréger le nom de Dieu (Yahweh). Au lieu de cela, pour le nombre 15, nous utilisons Tet y wow (9 et 6 respectivement).
De même, la combinaison qui donnerait le nombre 16 est évitée, pour des raisons similaires. Ces substitutions se poursuivent jusqu'au nombre 19, pour respecter le nom de Dieu dans les textes numériques.
Une autre particularité est que les Hébreux préfèrent souvent ne pas utiliser de grands nombres dans leurs écrits. Au lieu de cela, ils utilisent des mots qui décrivent approximativement le montant. Par exemple, au lieu de dire « mille », ils pourraient dire « multitude » pour éviter une interprétation trop littérale.
Chiffres hébreux Il apparaît également dans des contextes culturels tels que les inscriptions dans les synagogues, les horloges anciennes et les documents religieux, faisant partie intégrante de la tradition juive.
Dernier détail, les chiffres hébreux, bien qu'ils ne soient utilisés que dans des situations très spécifiques, conservent leur pertinence dans le culture juive moderne, notamment dans les calendriers, les rituels et l'interprétation religieuse à travers la gématrie.
Le système numérique hébreu est fascinant non seulement par sa structure, mais aussi par les significations mystiques et culturelles qui ont été attribuées aux nombres au fil des siècles. Bien que les chiffres arabes standards aient été adoptés dans la vie quotidienne moderne de l’Israël contemporain, le système traditionnel perdure dans les contextes religieux et culturels.